Principe de base de l'Ayur-Veda : "Pragya-aparadh" ou l'erreur de l'intellect -
Un concept de base de l’ayur-veda se nome « Pragya aparadha » ou « l'erreur de l'intellect ». Mais quelle est cette erreur fondamentale de notre intellect qui est le point de départ d’un déséquilibre de notre physiologie et psychologie ? Maharishi Mahesh Yogi au début des années 80 retrouve ce concept oublié de l’Ayur-Veda et le remet en lumière :
Bonheur et satisfaction
La nature de l’esprit est de chercher sans cesse une source de bonheur et de satisfaction. L’erreur ne réside pas dans cette qualité de l’esprit mais dans le fait de croire que ce bonheur et cette satisfaction peuvent se trouver dans des objets extérieurs.
Nous cherchons toujours à l’extérieur de nous-même une source de satisfaction, sans cesse. Mais l’erreur n’est pas de croire que le bonheur et la satisfaction existent et soient possible. L’erreur de notre intellect concerne juste la direction de notre recherche et le moyen d’y parvenir. Notre soif de bonheur ne peut être étanchée que l'expérience directe de l'absolu.
« L'erreur de l'intellect nous fait confondre le relatif pour l'Absolu, c'est-à-dire que, à cause de cette erreur, l'esprit accorde une valeur absolue à ce qui ne possède finalement qu'une valeur relative, donc toujours partielle. Rechercher le vrai bonheur là où il ne peut jamais se trouver est le résultat direct de l'erreur de l'intellect. »
L'idée sous-jacente à ce princide de base de l'Ayur-Veda est qu'il est impossible de trouver un état de santé satisfaisant si l'intellect ne permet plus à l'attention d'obtenir un contact régulier avec cet état de conscience fondamental.
Il s'agit là d'un équilibre primordial, l'expérience de la source de nos pensées, qu'il s'agit de rétablir en priorité afin d'obtenir davantage de bien-être et de satisfaction.
La transcendance, domaine de pure conscience
Lorsque l'intellect perd sa capacité de discrimination et ne permet plus à l'attention de percevoir le domaine de pure conscience ("samhita") qui est sous-jacent à toute la diversité, alors "'pragya-aparadh", cette erreur de l'intellect en vient à dominer la vie de l'individu.
Les textes védiques font souvent mention de cet Absolu comme étant « Sat Chit Ananda » (Absolu, conscience béatitude) ou bien « Purna » (plénitude), « Amrita » (éternel), ou « prema » (Amour).
Cette satisfaction est disponible si l’on veut bien s’asseoir, tourner son attention vers l’intérieur, et permettre à notre esprit de sonder des couches plus silencieuses de notre conscience à l’aide d’une technique adaptée, pour parvenir à ce niveau plus apaisé et calme de notre conscience, l’état de « Yoga » (Union avec cet Absolu) ou « Samadhi » (enstase).
Ainsi en notre for intérieur, dans notre nature intime, nous sommes par nature : paix , joie, amour et bonheur infinis. C'est là la nature de notre Être.
La vie est bonheur dans sa nature
Afin de retrouver le bonheur que nous sommes, contacter régulièrement ce niveau de bonheur qui est sis au niveau le plus serein de notre conscience et qui est cette conscience transcendantale.
Il convient d'amener notre esprit à ce niveau de transcendance et laisser la vie chasser spontanément ce qui l'obscurcit afin de retrouver notre nature véritable. La transcendance est cet état de conscience qui permet à lui seul de se libérer de ce qui nous empêche de vivre pleinement notre nature bienheureuse.
Tout ceci est décrit par la science védique. Le Veda est cette connaissance complète et suprême de la totalité de la vie. Les Shastras sont les enregistrements des lois naturelles. Les Védas nous apprennent que le corps humain a cette possibilité intrinsèque de sonder l'étendue de l'univers.
C'est la technique de méditation la plus étudiée par les scientifiques depuis 1969
C'est la première technique de méditation ou de relaxation à avoir été étudiée par les scientifiques et cela dès 1969, et aussi celle dont les effets ont été le plus largement démontrés et publiés par les scientifiques du monde entier, dans des revues scientifiques indépendantes, dont certaines parmi les plus prestigieuses, parmi lesquelles : Science, The Lancet, Nature, ...etc.
De plus, cette technique de méditation brille par sa simplicité, sa facilité d'utilisation, son efficacité, et l'absence de tout effort ou contrainte pour en obtenir les résultats.
"C'est dans la notion de pragyaparadh, en particulier, que Maharishi a retrouvé dans l'Ayurvéda le lien avec le domaine de la conscience. Pragyaparadh, « l'erreur de l'intellect », est considéré comme la source ultime des déséquilibres et maladies. Cette erreur que fait l'intellect humain, c'est d'oublier sa source unifiée (samhita)"
"Lorsque l'intellect perd sa capacité de discrimination et ne permet plus à l'attention de percevoir le champ unifié de pure conscience ("samhita") qui est sous-jacent à toute création, alors "'pragya-aparadh" en vient à dominer la vie de l'individu. Le flot naturel d'intelligence et son pouvoir de soin et de guérison est obstrué."