Le livre un bon petit soldat à propos du Stress Post-Traumatique (SPT) au sein de l'armée Française

Les émissions "28 minutes" sur ARTE, et "Le magazine de la santé" sur France 5 donnent la parole à Mercédès et Michaël Crépin auteurs du livre "Un bon petit soldat" qui témoigne du Stress Post-Traumatique (<abbr title="stress post-traumatique" lang="fr">SPT</abbr>) au sein de l'armée Française

Afin de comprendre cet état de SPT (stress post-traumatique), il est nécessaire de se représenter ce que vivent au quotidien ces personnes. Elles présentent en même temps des cauchemars, associés à une insomnie, une tension permanente avec ces flash-back terrifiants, des émotions négatives persistantes (peur, horreur, culpabilité, honte), une irritabilité avec des excès de colère, ces problèmes se répercutent inévitablement au niveau de leur famille (conjoint et enfants) ainsi qu'au niveau professionnel (voir ici : iusmm).

À cela se rajoute le fait que les médicaments prescrits restent souvent sans effets curatif, ce qui les amène à utiliser de l'alcool et autres produits dans le but de calmer et soulager leurs symptômes.

L'incapacité à trouver un soulagement amène malheureusement de nombreux sujets à commettre l'irréparable.

C'est pourquoi il est vital face à ce problème d'adopter une attitude pragmatique et de faire bénéficier nos anciens, nos militaires et vétérans, ainsi que les autres populations à risques telles que les femmes victimes de sévices, les réfugiés, ou les enfants maltraités de toute solution efficace.

Émission de France 5 Le magazine de la santé diffusée le 29 mars 2019 :

Question : Vous avez créé face à ce manque d'accompagnement assez impressionnant, il faut bien le dire, le collectif ESPT Stress Post-Traumatique Solidarité Entraide Militaires et Famille. Justement pour les militaires mais également les conjoints et les enfants. De quelle aide psychologique vous avez bénéficié pour pouvoir vous restructurer ?

Michaël Crépin : La Méditation Transcendantale. C'est ce qui m'a permis de me canaliser, de penser à autre chose et de moins revoir les images, les flashs, de me détendre plus et de pouvoir me contrôler. Sinon avant c'était impossible de me contrôler.